III
Je danse sur vos vies vide de toute morts inutiles
Mon style courre frénétique sur vos landes désertes
Le souffle des steppes arrive jusqu’à ma bouche diserte
Dans la brise d’un jour où la fortune obnubile.
Mortelle escapade sur le mont Souffrance
L’appât du gain y erre dans l’ignorance.
Je sens la vie et la mort comme le temps
La vie et la mort sont comme le temps.
Ils ont l’éternité comme durée.
Et leur fin comme inconnue.
Je suis sale pourtant je nettoie à sec
L’argent, nerf de la guerre, n’en a plus l’air !
Il n’achète plus ni l’amour ni l’envie
Ni la terre, ni la vie.
Longtemps le Bien luttera contre le Mal
Dans un show guerrier sans final
Leur terrain de jeu éternel
S’étend sur des contrées charnelles
Aussi où les querelles absurdes
Futiles éclipsent le cas des kurdes
Bel exemple ! Car primordiale
La vie est aussi un carnaval
Où chacun derrière sa façade
Parfois sort de la mascarade.
Alors la loyauté apparaît
Alors le respect transparaît.
L’hypocrisie est très tenace !
Ce long combat laissera des traces.
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