Sanctuaire

De prime abord un temple pérenne,

Cette place n’est plus celle où je peine

Il s’y dégage certaines senteurs fugaces

Même des odeurs de souffre vivace !

Et de vastes ténèbres étouffantes

Pour y demeurer depuis belle lurette.

Les murs faits de pierres gâtées par le temps

En leur cœur gris accueillent depuis longtemps

Les insectes les plus mal aimés hôtes

Bruyant et cannibales avec les restes

Dans la nuit se débattant débiles

Sous les crocs de vifs rongeurs habiles.

Roi des lieux, princes des ténèbres habitées

La robe crasseuse souillée et tachetée

Ils grignoteraient la lune trop basse

La pierre séculaire si elle était friable

Mais ils ont choisi le dégueulasse

Ronger les os des défunts honorables.    

Comments

[noel]

Aussi sombre que bien travaillé. J'aime beaucoup même si j'apprécie moins la cloture.